Des lobbystes français pour un avenir plus serein de l'Europe et de la France

Publié le par Grégoire

 
« A Bruxelles, les entreprises et les cabinets de lobbying recherchent des candidats créatifs, diplômés en droit et maîtrisant bien au moins deux langues. Les offres sont nombreuses et les salaires confortables. » (La Tribune , par Jessica Gourdon, le 23 fév. 2007)
 
Bruxelles semble bien loin des préoccupations de la France et des Français. Cette présentation des opportunités de carrière dans la Capitale européenne colle-t-elle vraiment avec les aspirations des jeunes Français peu enclins à la mobilité intra-hexagonale et donc aussi extérieure, privilégiant des logiques de carrière dans le public ? Cette vision date de la fin des années quatre-vingt-dix: est-elle obsolète ou pas ? On ose l’espérer. Il serait en tout cas intéressant, dans une lecture prospective, de poser l’idée que l’éventualité de la présence en nombre de Français à Bruxelles permettrait de faire évoluer les mentalités sur la vision des moyens pour défendre les intérêts français centralisés dans les mains du pouvoir étatique central et relancer le moteur français de la construction européenne.
Si certaines collectivités locales ont déjà compris l’intérêt d’être à Bruxelles, d’autres sont en train de s’y mettre; les entreprises en revanche n'ont pas encore compris l’opportunité d’influer les décideurs européens desquels elles sont pourtant dépendantes pour plus de la moitié des lois et des règlements édictés en France. Il s’agit d’une inconscience caractérisée pour certaines grosses sociétés ou PME. En ce qui concerne les plus petites structures, n’a t-on pas inventé depuis longtemps déjà le principe des coopératives? Ces structures permettent encore aujourd’hui de faire des économies d’échelle sur des outils de production mais elles ont aussi une influence dans les rapports de négociation avec les partenaires économiques ascendants ou descendants et les structures publiques. Certains répondraient "oui, mais les Français n’ont pas le pragmatisme anglo-saxon qui permet aux patrons concurrents de se mettre autour d’une même table pour discuter de leur business" ! Pourtant, le cas précédent est en contradiction avec ce constat !
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