Travailler le partage pour un meilleur travail !

Publié le par Grégoire

 
« Hier était publié au journal officiel la réponse du Ministère de l'intérieur et de l'aménagement du territoire à la question sur la formation par les services de renseignement des dirigeants d'entreprises à l'intelligence économique posée par écrit par M. Louis Souvet le 4 janvier dernier. » (OlivierPommeret.com)
 
On peut se réjouir de cette avancée car les besoins sont plus que jamais à l’ordre du jour (voir l’article suivant). Désormais, il reste à trancher l’épineux problème de la formation initiale en Intelligence Economique qui est en train d’être monopolisée par les écoles de commerce. Cependant, l’Université peut apporter une expertise pour former des professionnels en Intelligence Economique sur des profils de manager de l’information et de communiquant. Il serait bien dommageable pour le tissu économique de ne parier que sur les écoles de commerce. Il serait également plus qu’utile de faire en sorte que les formations de gestion, économie et droit se voient adjoindre des modules.
 
 
 
« Des groupes indiens multiplient les offensives sur les entreprises européennes. Carrefour est directement visé tandis qu'Areva se voit concurrencé dans son offensive sur RePower. Michel Testard, spécialiste de l'Inde des affaires, analyse la montée en puissance des groupes indiens » (les Echos, le 15 mars, propos recueillis par Céline)
 
L’histoire de Mittal n’a pas servi de leçon ou, au contraire, les entreprises françaises ont pris leurs dispositions. L’actualité nous dira si cet état d’esprit exprimé par Alain Juillet (ci-dessous) doit être assimilé pour tendre vers l’éveil de l’Intelligence Economique, le temps du bricolage étant passé.
 
               
 
Entretien avec Alain Juillet, haut responsable français chargé de l’IE
 
« "Le plus intelligent est celui qui ne sait pas", disait le philosophe grec Socrate. Ceci est particulièrement vrai lorsqu’on parle d’intelligence économique. «En être conscient, c’est déjà un grand pas», explique Alain juillet dans cet entretien. Au Maroc, ce concept commence à faire doucement son chemin. «Mais les mentalités peinent encore à l’assimiler», souligne Imane Wahdani, étudiante-chercheuse à la faculté de science économique de Mohammédia. L’association marocaine d’intelligence économique (AMIE) organise d’ailleurs, les 22 et 23 mars à Casablanca (Twin Center) un séminaire sur «l’intelligence territoriale» pour vulgariser cette notion. » (L’Economiste, Propos recueillis par Faiçal FAQUIHI)
 
                En effet, la France est probablement le modèle de sous-estime de soi. Les moyens, les méthodes, les énergies et la créativité pour alimenter l’Intelligence Economique sont abondants en France mais « chacun pour soi et Dieu pour tous » ! Il conviendrait de rappeler les vertus du travail en équipe. Assimiler cette réalité et trouver des meneurs capables de rallier autour d’un projet en faisant travaillant tout le monde en synergie permettrait de dépasser les limites que notre culture "d’auto flagellation" nous impose.
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